Bleu dans les Palais Nasrides de l’Alhambra : Le monde fascinant des couleurs

L’énigme des couleurs.

Cette belle couleur que nous voyons partout dans l’Alhambra a de grandes histoires derrière elle.

Un peu d’histoire. Les plus anciens gisements de lapis-lazuli ont plus de 6000 ans et leurs premières utilisations ont peut-être eu lieu en Égypte.

Les seuls gisements se trouvaient en Afghanistan et le précieux minéral voyageait en caravane jusqu’à ce qu’il soit acheté par des marchands vénitiens ou génois qui l’apportaient en Europe par la Méditerranée.

A partir du XIIIe siècle, un minéral beaucoup plus pur a été extrait. Les peintres européens ont été tellement impressionnés par l’intensité de cette couleur et sa résistance que son prix a tellement augmenté qu’elle a commencé à être connue sous le nom de “bleu or”.

Tous les grands peintres voulaient l’utiliser, mais peu d’entre eux pouvaient se le permettre.

Maintenant, nous ne sommes plus surpris de voir du lapis-lazuli sur les murs de l’Alhambra. C’était un symbole de prestige et l’une des nombreuses façons dont ce monument devait montrer la puissance et la richesse de ses habitants.

Mais il y a une autre caractéristique très importante et c’est sa résistance à la lumière et à l’humidité.

Dans les récentes restaurations de l’Alhambra, on peut voir ce bleu dans les carreaux d’entrée de la Sala de la Barca, on peut aussi les trouver dans de nombreux plafonds à mouqarnas ou dans des chapiteaux comme ceux du Mexuar.

L’histoire est découverte à partir de petits détails.

Vous n’auriez jamais pensé que l’Alhambra pourrait continuer à vous surprendre.

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