Festival de JAZZ de Granada

Grenade, ville de concerts. Le festival international de Jazz

Grenade s’affirme de plus en plus en tant que « Ville de festivals », des festivals en tout genre, de musique, de cinéma, de tango, de magie, tous publics et pour tous les budgets.

La musique a toujours imprégné l’âme de la ville, une facette qu’elle a, par chance, toujours conservée. En témoigne la pléiade de festivals et de concerts auxquels nous pouvons assister dans notre belle ville.

L’automne est sans équivoque la saison du jazz. En novembre de chaque année, et depuis 39 ans déjà, se déroule l’un des festivals de jazz les plus prestigieux d’Europe, le seul en Espagne intégré au réseau Europe Jazz Network.

Un rendez-vous désormais incontournable pour tous les amateurs de jazz. L’on ne saurait évoquer l’histoire du jazz en Europe sans mentionner ce festival, l’un des plus anciens.

S’y sont produits depuis son inauguration des artistes comme Miles Davis, Oscar Peterson, Tete Montoliu, Dizzi Gillespi, etc. Sans remontrer trop loin, nous avons pu applaudir cette année Melissa Aldana ou James Carter.

Le festival s’articule en plusieurs volets. Les concerts du cycle central ont lieu au théâtre Isabel la Catolica, l’un des plus somptueux d’Espagne, tandis que des concerts dans différents espaces-scènes de la ville constituent le cycle parallèle. Un autre cycle, le Jazz World, est consacré à une musique ethnique et fusion et les nocturnes de Jazz se composent de concerts dans différentes boîtes de la ville. Le festival, c’est encore un concours international d’interprètes de jazz et, dans sa facette plus solidaire, un concert a été donné cette année au pavillon d’oncologie de l’hôpital Virgen de la Nieves et un autre, pédagogique, était destiné à des enfants confrontés au risque d’exclusion.

Que vous soyez déjà amateur de jazz, ou pas encore, nous vous invitons à visiter Grenade pour vibrer lors de ces concerts impressionnants, parcourir les nombreux lieux historiques de la ville et ses recoins pleins de charme et en savourer la gastronomie.

Et laissez-vous guider ! Vous pouvez cliquer ici pour voir tout ce que nous avons à te proposer.

Hotel Alhambra Palace Granada

Hôtel Palace Granada

Présent dans l’histoire de la ville depuis plus d’un siècle et élément de sa silhouette, c’est l’hôtel le plus emblématique de Grenade. Cette grande masse rougeâtre que l’on peut apercevoir depuis presque tous les points de la ville reproduit les tonalités de la citadelle de l’Alhambra.

Peu d’hôtels ont le privilège d’accéder directement au bois de l’Alhambra. Les palais nasrides sont seulement à 10 minutes de marche, le temps d’une agréable promenade.

C’est le deuxième hôtel de luxe le plus ancien d’Espagne et le roi Alphonse XIII assistera même à son inauguration en 1910. À l’époque, aucun bâtiment n’avait encore été construit avec une structure métallique en Espagne.

Et il n’est guère étonnant qu’il soit construit à proximité de l’Alhambra puisqu’il naît du pari d’un illustre habitant d’adoption de la ville. Visionnaire, le duc San Pedro de Galatino, homme politique, noble et surtout homme d’affaires, a compris que l’avenir de Grenade serait le tourisme, l’Alhambra et la Sierra Nevada en constituant les principales attractions. C’est ainsi qu’il décide, entre autres projets, de faire bâtir un hôtel de luxe, doté également d’un grand casino et d’un théâtre.

L’Alhambra accueillait à l’époque quelque 18 000 visiteurs par an – ils sont aujourd’hui près de 3 millions – et la ville, comme il l’avait prédit, vit pratiquement du tourisme.

À compter de l’inauguration de l’hôtel, le casino et le théâtre-cinématographe deviennent le centre de loisirs, social et intellectuel de Grenade. C’est là que Federico García Lorca et Manuel de Falla présentent le célèbre concours de Cante Hondo qui aura lieu à l’Alhambra et qui contribuera définitivement à lancer le flamenco.  C’est le casino qui générera l’essentiel des recettes de l’hôtel jusqu’en 1923, année où le jeu est interdit et le casino devra fermer.

L’hôtel restera en fonctionnement et deviendra un hôpital pendant la guerre civile espagnole et sera ainsi préservé des bombardements, de grandes croix rouges étant peintes sur ses toits.

Sa réouverture en 1942, après la guerre, marque le début de son âge d’or. Outre la maison royale espagnole et des souverains de nombreux pays, des centaines de personnages illustres y ont séjourné, commet Charles de Gaulle, Mijail Gorbachov, Eva Perón, le Dalai Lhama, Rockefeller, Richartd Straus, Lola Flores, Tirone Power, et plus récemment Brad Pitt et tant d’autres.

Signalons que l’hôtel conserve son style historiciste qui nous rappelle l’Alhambra, n’ayant absolument pas changé depuis son inauguration. Toujours aux mains de la famille qui l’ a créé, il demeure une référence à Grenade en raison de la qualité de ses prestations, de son emplacement et surtout de son caractère authentique.

Azulejos Alhambra Granada

L’alhambra à découvrir

L’alhambra à découvrir

Lorsque nous évoquons l’Alhambra nous ne devons pas penser uniquement aux beaux palais mais à un vaste ensemble de monuments de plus de 13 hectares entourés par une enceinte englobant toute une ville avec ses grands jardins connus sous le nom de Generalife.

panoramicatoqueALHAMBRA21 1 thumbnail

C’est l’unique ville islamique au monde entièrement conservée, c’est aussi un des monuments les plus visités d’Europe et il fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984.

Son emplacement ne c´est pas fait au hasard, en effet il est situé sur une colline depuis laquelle se divise et contrôle le reste de la ville et ses alentours. Ce lieu privilégié garantissait la présence physique du sultan qui gouvernait la ville.

Il est aussi important de parler de la dynastie des Nazaries car, ce sont eux qui ont commencé la construction de l’Alhambra à partir de 1238. Ils déplacèrent la cour située alors sur la colline de l’Albaicin jusqu’à la colline voisine de la Sabika. Mais l’Alhambra n’était pas seulement la résidence des sultans nazaries mais aussi des fonctionnaires de la cour, des familles de nobles, des artisans, etc. La population atteignit jusqu’à 2000 habitants à l’apogée de son époque au XIV siècle.

redDSC 0054

L’Alhambra est connu au niveau mondial grâce à sa splendeur et au raffinement de la décoration de ses palais, dans ce qui a été appelé « la peur du vide », il ne reste pas un seul recoin non décoré. Depuis les magnifiques toits en bois aux murs entièrement recouverts de plâtre sculpté et les céramiques disposées selon des formes géométriques complexes …. Il est d’ailleurs difficile de figer le regard dans un seul lieu car tout est beaux et tout parait en mouvement.

Le Generalife mérite lui aussi un chapitre à part car ce n’est pas seulement un jardin. A cette époque c’était la résidence d’été, dénommée « Almunia », entourée d’eau, de jardins fleuris et de vergers. Située relativement proche du palais mais aussi bien loin des problèmes et des conflits de la cour. Un lieu calme et reposant, une sorte de paradis terrestre.

Laissez-nous vous accompagner, venez profiter et oubliez de suivre vos plans et permettez-nous de vous montrer pourquoi cette visite se fait avec tous les sens.

Albaicín Granada

Albaicín, où tout a commencé

Ce quartier est considéré comme étant l’origine de la ville de Grenade et constitue sans doute aujourd’hui un des quartiers les plus authentiques. Une de ses principales caractéristiques est la préservation, au cours des siècles, d’une atmosphère de petit village en plein cœur de la ville, qui en fait le quartier le plus pittoresque et surprenant de Grenade.

C’est un lieu par lequel sont passées toutes les cultures et civilisations qui ont peuplé Grenade. En effet, les Ibères, les Romains, les Visigoths, les musulmans puis les chrétiens ont chacun, à leur tour contribué à l’évolution de ce quartier multiculturel reflétant bien les différentes invasions subit par Grenade au cours du temps.

alb bugambillaP12506171

Les restes archéologiques rencontrés dans ce quartier résument l’histoire de la ville de Grenade. C’est avec la dynastie Ziri, à partir du XI ème siècle, qu’il acquiert une grande importance et la configuration actuelle. La superficie passe de 15 Ha à 75 Ha, avec la construction de nouvelles murailles et portes (Monaitas), de nouveaux quartiers (Axares), l’amélioration de la canalisation des eaux, etc.

L’arrivée des Nazaries va modifier encore le plan de la ville puisque ces derniers décidèrent de s’installer sur la colline d’en face. Cependant l’Albaicin ne perdra pas son importance et continuera de se développer.

A partir de 1492, à cause de l’occupation chrétienne, ce quartier sert de refuge aux musulmans qui devront se convertir quelques temps plus tard. En voyant leurs droits se réduire de plus en plus, les musulmans résistants, ont réagi en faisant de ce quartier un lieu en guise de révolte.

La tolérance des chrétiens se termina de manière définitive et brutale avec l’expulsion des musulmans d’Espagne en 1609. La population du quartier de l’Albacain qui atteignait 40.000 habitants diminua alors de façon très drastique. C’est à partir de ce moment-là que commença le déclin de ce quartier qui se détériora jusqu’à sa réhabilitation comme quartier touristique.

C’est curieusement durant l’époque romantique qu’apparut la maison typique de l’Albaicin, appelé « el Carmen » qui se caractérisait par ses jardins en terrasse et par ses vues splendides qui ont perdurées à travers le temps.

esc comprima3000DSC 1730

Au final, ce quartier est une mosaïque de cultures différentes ayant traversée le temps avec pour dénominateur commun l’orgueil de ses habitants fiers d’appartenir à l’Albaicin. Ce lieu plein de contrastes de par son histoire, où l’on peut entendre l’appel à la prière du muezzin venant de la mosquée jouxtant le cloître d’un couvent.

Permettez-nous de vous accompagner dans cet endroit fascinant, idéal pour flâner et voyager dans le temps.

Cuarto real de Santo Domingo Granada

Cuarto Real De Santo Domingo

Au centre-ville, près du vieux quartier juif de Grenade, dans un lieu qui autrefois regroupait les potiers, nous trouvons un palais Nazaries construit durant le règne de Mohamed II, dans une tour de la muraille de ce quartier.

Il s’agit d’un bel exemple de l’architecture résidentielle du XIIIème siècle. Elle était entourée de vergers et de jardins fleuris et demeure l’unique potagers royal conservé à l’intérieur de la muraille.

On peut dire que ce fut un modèle d’inspiration lors de la construction des palais de l’Alhambra puisque ces derniers furent bâtis postérieurement.

A côté de la muraille, se trouve le donjon et à l’intérieur on se trouve très bien conservé le salon de réception. Ici on peut voir de magnifiques décorations dignes de l’Alhambra. Nous soulignons les belles plinthes revêtues de carrelages polychromés en bleu et vert.

Les restes du jardin nazari se trouvent en dessous de l’actuel jardin qui s’est réalisé avec la réforme du XIXème siècle.

Les rois catholiques devinrent les nouveaux propriétaires après la conquête et le cèderont plus tard à l’ordre des Dominicains qui fondèrent le couvent de santa Isabel La real.

Durant l’invasion Napoléonienne le couvent fut vidé. Et après la laïcisation les biens de l’église sont devenues des propriétés privées et plusieurs illustres familles de la ville vinrent vivre ici. Ces familles transformeront l’aspect originel de ce palais.

Les fouilles archéologiques et la restauration réalisée nous montrent les restes du jardin et du système d’irrigation de l’époque qui ont été retrouvés.

Au début du XXème le « cuarto real » fût déclaré comme un Bien d’Intérêt Culturel (BIC).

A la fin du XXème siècle la mairie l’acheta au dernier propriétaire D. Javier Dávila Ponce de León.

C’est un lieu peu connu qui fût récemment rouvert au public.

Nous pouvons profiter de la culture grâce aux expositions qui ont lieu dans ce splendide palais, au centre de Grenade.

Alcaicería Granada

Le centre hitorique

En savoir plus

Les deux grands joyaux de l’architecture chrétienne sont situés dans le centre. En premier lieu il y a la Chapelle Royale où sont enterrés les rois catholiques, et en second lieu, la Cathédrale qui est une des plus grandes d’Europe et qui aurait dû servir comme mausolée à la dynastie des Habsbourg.

cat4P1030092 1

La visite de ces deux églises vous surprendra, par sa taille, par sa riche décoration et ses œuvres d’arts impressionnantes comme la collection de peintures flamandes digne de n’importe quel grand musée du monde.

Mais le centre de Grenade est bien plus que cela, il concentre un mélange de grands bâtiments chrétiens témoins de ce que fût le centre de Grenade jusqu’au moment de sa conquête. Par exemple, des lieux comme l’ancien marché de la soie, “el Corral del Carbón”, était un ancien relais pour les commerçants, ou encore l’ancienne école coranique…, nous permettent encore de fermer les yeux un moment et de nous imaginer comment était la vie dans cette grande ville durant l’époque islamique.

caldereriaP1030440 2

Depuis le passé lointain de Grenade, jusqu’au constructions les plus récentes du siècle dernier reliées à la grande industrie du sucre ou les grands bâtiments plus modernes et novateurs comme le centre José Guerrero, se concentrent sur peu de mètres et convertissent cette zone en un lieu convivial où nous passons d’un lieu à un autre tout au long de cette balade.

Tapas

Aller manger des tapas

Il n’y a rien de plus typique dans la culture Andalouse que la coutume d’aller manger des tapas. On appelle « tapas » la petite portion de nourriture qui accompagne une boisson dans un bar.

L’origine de ces tapas n’est pas totalement claire, il y a des historiens qui les situent durant l’époque du roi Alfonso X au XIIIème siècle, d’autres les relient aux rois catholiques au XVème siècle. Il est difficile d’en être sûr mais, la majorité coïncide avec la promulgation d’une loi obligeant les taverniers de servir quelque chose à manger pour atténuer les effets de l’alcool.

Concernant la dénomination « tapas », il est certain que cela vient du fait que les tranches de jambons ou de fromages servies, étaient posées sur le verre afin d’éviter que des mouches ou que la poussière tombe dans la boisson.

P1310032

De nos jours, en Andalousie, les tapas sont devenues une forme de manger et un acte social. « Salir de tapas » signifie rencontrer des amis et bavarder, pour cela on ne s’assoit pas mais on reste debout à côté du comptoir et cela favorise la discussion. C’est devenu aussi un acte culturel.

Normalement les tapas reprennent des plats typiques de la région mais, bien souvent, chaque bar possède sa propre spécialité. Il y en a des froides, des chaudes, des moins élaborées (mais pas moins délicieuses), d’autres plus élaborées, venant de plats traditionnels ou de chefs cuisiniers.

A la différence du reste de l’Espagne où l’on doit demander et payer la tapas, ici à Grenade la tapas accompagnant la boisson est offerte.

Si vous êtes intéressé par la gastronomie et si vous désirez en savoir plus, choisissez une de nos visites accompagnée d’un guide local pour vous faire profiter et déguster notre gastronomie délicieuse et variée.

PXL 20231211 193129672.NIGHT

Gastronomie Grenadine

La gastronomie grenadine est un riche mélange apporté par les peuples qui sont passé par cette ville comme les juifs, les musulmans et les chrétiens.

DSC 0580 1

L’essence, comme beaucoup d’autres choses, provient du fait que chaque nouvelle population de la ville a su apporter un complément et enrichir à ce qui existait déjà au lieu de le détruire.

Un autre facteur important est la diversité du climat et de la géographie, de la chaîne de montagne aux côtes de la méditerranée en passant par la pleine fertile chacune de ces régions possède ses propres produits et recettes délicieuses.

Le mélange de tous ces facteurs, héritages culturels et climat optimal nous donnent comme résultat de délicieux plats copieux. On peut citer pour les zones montagneuses le délicieux et célèbre jambon de Travelez, la soupe d’amendes ou encore le fameux « potaje » similaire au pot-au-feu.

bloggastronpimientosreducidaP13009221

Mais aussi nous avons des plats plus légers pour l’été, préparer avec les légumes de la côte comme les gazpachos, les artichauts, les fèves, les asperges etc.

De manière plus récente, sur la côte granadinoise, on a commencé la culture de produits exotiques comme les chirimoyas, les avocats ou encore les mangues. Même si ces produits ne font pas parties au départ de nos coutumes culinaires, ils sont de plus en plus inclus dans nos cuisines. On utilise toujours des produits frais, cultivés dans notre région et c’est pour cela qu’ils ont un goût inégalable.

Bañuelo Granada

Les bains

Dans l’emblématique quartier de l’Albaicin il y a un joyau de l’architecture musulmane, le bain du Nogal ou el Bañuelo. C’est un hammam du XI ième siècle, situé à côté de la rivière Darro et caché dans le recoin d’une ruelle à l’allure médiévale. Cette visite nous transporte dans des temps anciens et nous fait découvrir la culture raffinée des musulmans qui occupaient alors ces lieux.

banuelo panALBAICIN06

VOIR PLUS

Le Hammam ou bain à vapeur est une copie des termes romains, bien que les dimensions soit inférieures et qu’ils soient beaucoup plus décorés. Le hammam est composé de 4 salles, une froide, une tempérée, une chaude et la salle de repos.

Le hammam possède différentes fonctions :

C’était un lieu de rencontre où les habitants discutaient et échangeaient leurs opinions pendant qu’ils buvaient leur thé à la menthe.

Ce lieu était aussi un salon de beauté avec tout un arsenal de produits cosmétiques naturels pour embaumer et laver le corps.

L’eau est aussi utilisée comme un rituel de purification, il faut être propre et purifier pour prier, c’est pourquoi il était habituel de rencontrer ce type d’établissement à côté des mosquées. De plus, le fait d’avoir une bonne hygiène permettait de diminuer le risque de tomber malade.

1rHamman educhispbanuelo 1

Les tarifs étaient abordables pour tout le monde mais le hammam était un lieu où les hommes et les femmes ne se mélangeaient pas.

Le bain du Nogal est de l’époque Ziri au XI ème siècle, il fût d’ailleurs déclaré comme un bien d’intérêt culturel (BIC).

Celui-ci est un des plus anciens et mieux conservés d’Espagne.

Nous entrons par un petit patio avec un bassin qui nous conduit aux différentes salles. Le premier espace avait pour fonction de vestiaire où les habitants étaient pourvus de serviettes et de « chapines », pour isoler leurs pieds du sol brûlant. Tout au fond il y avait les chaudières à bois, qui aujourd’hui se trouvent à l’air libre.

Il faut souligner la beauté des lucarnes en forme d’étoiles qui en ce temps étaient couvertes de verres colorés. Les chapiteaux des colonnes appartiennent à différentes époques et forment un bel ensemble.

El aceite

L’huile d’olive

L’or liquide de la cuisine méditerranéenne

Alors qu’en Espagne l’huile d’olive fait entièrement partie de la fameuse « Diète méditerranéenne » depuis plusieurs siècles, aujourd’hui elle est de plus en plus connue et utilisé dans le reste du monde pour sa saveur et ses bienfaits sur la santé.

Pratiquement la moitié de la production mondiale d’huile d’olive vient d’Espagne notamment d’Andalousie qui est la première région productrice.

Ce n’est pas seulement le critère de quantité qui est pris en compte mais aussi la qualité de cette huile d’olive car des 10 meilleures huiles d’olives au monde, 7 sont espagnole.

DSC 0287 1

Que doit on prendre en compte pour sélectionner une huile d’olive ?

Il est incontournable de lire toujours l’étiquette et de chercher les sigles qui identifient les 4 critères fondamentaux :

  • AOVE : Huile d’olive vierge extra
  • AOV : Huile d’olive vierge
  • AO : Huile d’olive
  • AOO : Marc d’huile d’olive

Le terme « vierge » indique que l’huile est obtenue par des procédés mécaniques comme moulues, battues, chauffées, centrifugées, décantées …. Cela garantie une huile d’excellente qualité, et les huiles biologiques et/ou de dénomination d’origine contrôlée figurent parmi les meilleures.

Le sigle AO, indique que l’huile a subi un procédé chimique lors de son obtention et cela diminue sa qualité et ses propriétés.

Quant au dernier sigle AOO, il signifie que l’huile provient du marc des olives, c’est-à-dire la pâte qui reste après la première pression et utilise aussi des procédés chimiques.

Dans un moulin à huile on a : 20% de AOVE ; 50% de AOV et 30% de AO.

Au-dessus de la catégorie AOVE, il y a le procédé : pression à froid.

Comme cela a lieu pour le vin, chaque région a sa propre variété d’olives. En Espagne on compte 262 variétés ! Les plus rependues sont « picual et piculo », à Grenade nous avons la variété « Lucio » qui est une variété autochtone et dont la majeure partie des oliviers sont centenaires